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punaise je clique sur j'aime je veux dire "ça m'intéresse". ..http://babay aga.centerblog .net
Par babayaga, le 28.03.2014
même expérience avec les mots (même si je n'en donne pas en ce qui me concerne une explication aussi catégoriq
Par babayaga, le 28.03.2014
oui...mais ça ne se demande pas, non? (moi aussi marquée par une famille où on ne le disait pas, et où le doig
Par babayaga, le 28.03.2014
le "j'aime " en particulier pour "la rivière est profon-on-de". ..http://babay aga.centerblog .net
Par babayaga, le 28.03.2014
arrivée ici effectivement par hasard, en furetant dans le sommaire de center blog, le mot "borderline" ... et
Par babayaga, le 28.03.2014
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Date de création : 24.12.2012
Dernière mise à jour :
25.11.2014
70 articles
- Une femme, dans les années 70, professeur de français, se proclamant haut et fortféministe, (ex-)communiste =le haut du pavé en salle des profs
- Un homme, directeur de collège ex-professeur d’anglais, ex- "anarchiste"
- Quatre enfants (1 fille aînée, 3 garçons dont un handicapé).
§§§
Ca a commencé par :
Ma mère : « Ton père, tu sais, ça n’est pas ce que tu crois… ». J’ai senti une vague glacée descendre dans mon dos, je me suis sentie me pétrifier…quelque chose comme : mourir sur place (11ans)
Et puis ça ne s’est plus jamais arrêté.
Chaque soir dans la cuisine, cette litanie de griefs contre son mari qui est mon père, les hommes….que j’écoutais avec compassion ,en frémissant de colère contre l’injustice, contre la cruauté du tyran domestique, contre tous les hommes au masculin, mais fière qu’Elle me fasse confiance et me parle comme à une adulte de problèmes d’adultes, espérant qu'Elle allait ENFIN m'aimer un petit peu.
Jour après jour, en grand secret, dès que mon père sortait de la pièce, j'épongeais ses torrents de haine contre son mari, j'étais la poubelle à sarcasmes et confidences empoisonnées contre le papa que j’adorais jusque là.
40 ans après, devant mon père que j’ai mis au courant, elle prétend qu’il s’agissait de : « Parler entre femmes ».
Sauf qu’il n’était absolument pas question que je parle, moi, d’autre chose, qui aurait pu m’intéresser ou me tenir à cœur : les poils qui me poussaient partout tout d'un coup, les règles, voir mes mes copines en dehors du collège....
Si j’essayais, j’avais droit au choix à des réponses cinglantes, oule plus souvent, à un désintérêt à peine poli assorti de reniflements méprisants.
Et le sujet « entre femmes » par excellence, la préparation maternelle d’une fille à l’arrivée des règles, s’est résumé à « Tu demanderas à ta monitrice » quelques heures avant un départ en colo vers Arcachon, à 12 ans.
C’est là que réside la tromperie. En acceptant d’écouter ma mère, j’ai cru pouvoir ENFIN être UN PEU aimée et respectée, accéder au statut de personne à part entière, mais je n’ai été qu’utilisée comme un objet, une poubelle, une serpillière, utile en effet, mais sans réel intérêt ni valeur.
En m’obligeant à choisir entre mon père et elle, ma mère m’a obligée à me couper en deux, je me suis retrouvée terriblement affaiblie, mon identité complètement démolie, l'image de moi réduite en loques, et j’ai fini par en tomber malade, très malade : anxiété généralisée, attaques de paniques, terreurs nocturnes, phobies, dépression, épisodes de dé-réalité….
Dommage que son père, dégoûté devant mon agressivité subite et inexplicable, ait été incapable d’en parler avec moi, n’ait pas cherché à comprendre d’où ça venait, mettant commodément et instantanément tout cela sur le compte de la « crise d’adolescence ».
§§§
Mais au fond, peut-être qu’il avait subodoré quelque chose de ce gigantesque merdier, et que ça l’arrangeait bien de s'éloigner…
Parce que si ma mère se défoulait quotidiennement sur moi de sa haine envers lui, elle continuait par ailleurs à coucher avec lui comme si de rien n’était.
Après tout, je leur ai été bien utile à tous les deux. J'ai dû leur éviter bien des crises "de couple", si on peut parler de couple en ce qui les concerne.
§§§
La perversion, c’est le déni de la souffrance qu’on inflige à l’autre sous couvert "d’éducation", de "désir de justice", "d’amour", "de vérité" = plein de bonnes choses.
La perversion est dite "psychose sans symptôme", parce que curieusement les symptômes se trouvent chez les autres, ceux qui la subissent. Le pervers, lui, VA TRES BIEN !
J’ai vécu 54 ans de dépression, de solitude, de mépris de moi-même, d'anxiété généralisée, avant decommencer àpercevoir et comprendre un tant soi peu la perversion, à admettre son existence chez ma mère parce qu'elle s'attaquait maintenant à mes enfants, ET ENFIN, PRENDRE LA FUITE.